kharu tagaya
hito sorezore ni
kage wo mochi
Le labour printanier
chacun à sa manière
porte son ombre
Fendre la terre pour laisser croître les plantes
Leur donner quelque existence
Se tenir debout près de la charrue, avancer dans la terre remuée
Peiner sous l’effort ou redresser le dos
Seuls les rayons du soleil font que l’ombre soit portée
Comme un enfant irrémédiablement
Dans les langes du destin
Du premier jour au dernier
Inscrit son nom