Aller au bout des branches pour cueillir les jeunes pousses
la solitude de l’effort sous-tend le désir
le savoir ne peut être donné, il doit s’acquérir
chaque printemps amène d’autres savoirs
J’arrime mon échelle, sans Akikosan
mais je la vois tendre son bras
ce qu’elle écrit traverse les âges les océans
aller au bout de l’effort, d’une vie de tourments
la joie s’écrit du bout de chaque branche
du haut de l’échelle
puis revenir sur terre
pour reprendre l’élan
comme on sculpte l’insondable...